Coiffe traditionnelle vigneronne de la Marne.
Elle était portée avec le costume de cérémonie, ou du dimanche, car les vigneronnes et les vignerons de la Champagne ont toujours aimé 's'endimancher', se 'rantouzer'.
A ne pas confondre avec le bagnolet, qui était la coiffe de travail, protégeant le visage et la nuque, du vent, du soleil, des regards indiscrets et faisait même office de rempart aux baisers volés. Le bagnolet n'avait rien de champenois. Il était répandu dans de nombreuses régions agricoles et viticoles. Les paysannes d'Aquitaine l'avaient baptisé "Quichenotte" de "kiss me not" car il avait été introduit par les Anglais alors maîtres de leur province.
Jehanne Paulet Gamet dirait que c'est une faute de goût de porter le bagnolet avec un costume de cérémonie. "Nos aïeules n'allaient bien évidemment jamais faire leurs courses, ni rendre visite, ni à l'église avec leur bagnolet en tête. Il restait sous le chartil avec les outils et la brouette. Pas question de le faire entrer dans la maison, sinon pour le 'reqmoder' au besoin. "
Ce toquat à barbes a été confectionné à la main par une artisane d'art costumière champenoise, selon les patrons d'époques, publiés par Henri et Jehanne Paulet Gamet.
La petite cale se porte sous le toquat. Elle est fournie avec la coiffe.
Coton et dentelle. Pièces uniques, tailles uniques. S'ajuste avec des cordons de coton.
A porter lors des festivités de la Saint-Vincent, pour perpétuer notre patrimoine champenois, en hommage aux femmes de la Champagne.
Confectionnée à la commande. Délai de livraison : 1 mois.